Herbstwanderung zu den Grünen Kaskaden
Für den vergangenen Sonntag hatte der Wetterbericht noch milde Temperaturen für unsere Region vorausgesagt. Vormittags sollten wir sogar die Chance auf Sonnenschein für ein paar Stunden haben. Schon am Sonnabendabend nahm ich mir vor, meine herbstliche Wanderung mit dem Fahrrad am frühen Vormittag zu beginnen. Ich wollte in einen Buchenwald fahren, weil dort der Sonnenschein Bäume und Blätter wie vergoldet erscheinen lässt. Außerdem gehört die Buche zu meinen liebsten Bäumen. Sie strahlen Kraft aus mit ihren starken Stämmen und zugleich auch Anmut und Zärtlichkeit durch ihr leuchtendes , dichtes Blattwerk.. Frühmorgens um 8.00 Uhr fielen die ersten Sonnenstrahlen über den Oberpfuhl-See durch die Bäume am Ufer der Schäferwiese. Auf der anderen Straße schaute ich über den stillen Stadtsee auf das noch schlafende, kleine Lychen. Ich wanderte hinauf nach Hohenlychen zur alten Bredereicher Landstraße. Sie führt aus den Ort hinaus durch grüne Felder und ausgedehnte Weideflächen hinein in den hohen Mischwald. Am Feldrand erscheinen jeden Herbst die stattlichen Schirmpilze mit ihren breiten Hüten. In diesem Jahr waren es nur wenige. Die Straße ist mit Betonplatten ausgelegt als ehemalige Panzerstraße der Roten Armee. Im Wald befand sich nämlich bis zum Abzug der Truppen ein Raketenlager. Auf dieser Betonpiste fährt man mit dem Fahrrad sehr schnell die Hänge hinunter und hat ordentlich Schwung für die Überwindung des nächsten Anstiegs. Ich bin hier meistens gelaufen, denn - wie konnte es anders sein - im Sand und Gras am Straßenrand wuchsen auch jetzt noch Anfang November frische Pilze. Ich sammelte mir so viele ein, dass sie für eine gute Mahlzeit ausreichten. Nach einigen wenigen Kilometern gelangte ich an die Stelle, wo die alte Waldstraße nach dem Dorf Himmelpfort beginnt. Sie ist an einigen Stellen noch mit mitteralterlichem Kopfsteinpflaster befestigt und führt bis hinunter an die Ufer der Woblitz, ein Kanal der Lychen mit Himmelpfort verbindet. Ich wollte hier über die Brücke gehen, bis zum Ort Pian fahren, um von dort auf dem Radfahrweg neben der Fürstenberger Chaussee wieder zurück nach Lychen zu radeln. Aber noch liegt die kleine Strecke bis zum großen Buchen-Hochwald vor mir, den "Grünen Kaskaden" , wie er hier im Volksmund genannt wird. Wohltuende Stille herrscht zu dieser Jahreszeit im Wald. Das einzige Geräusch mache ich hier selbst. Als ich meine ersten Fotos von den Buchen mache, ahne ich noch nicht, was ich wenig später sehen werde. Nach der nächsten leichten Wegbiegung sehe ich, dass umgestürzte Bäume den Weg versperren. Links haben orkanartige Wirbel die Baumkronen von den starken Stämmen abgeknickt. Die letzten Stürme haben die Grünen Kaskaden verändert. Ein Teil von ihnen soll sowieso naturbelassen bleiben und sich zum zukünftigen Urwald entwickeln. Die ungebändigten Kräfte von Wind und Wetter sorgen dafür.
Beim Blick auf den blockierten Weg blieb mir nichts anderes übrig als einzusehen, dass ich das Fahrrad wenden musste, um auf dem gleichen Weg nach Hause zurück zu kehren.
An der Kreuzung lockte mich einen Augenblick lang das Schild in Richtung Tangersdorf. Das hätte mir aber zu lange gedauert und wäre über die Mittagzeit hinaus gegangen. Ich wollte doch meine frischen Pilze für ein leckeres Mittagessen putzen.
Randonnée d'automne aux Cascades Vertes
Pour le dimanche passé, les prévisions météorologiques avaient prédit des températures douces pour notre région. Dans la matinée, nous devrions même avoir la chance de soleil pendant quelques heures. Déjà samedi soir, j'ai décidé de commencer ma randonnée d'automne à vélo tôt le matin. Je voulais aller à vélo dans une forêt de hêtres parce que le soleil fait que les arbres et les feuilles adaptent un air doré. De plus, le hêtre est l'un de mes arbres préférés. Il rayonne la force par son tronc puissant et en même temps la grâce et la tendresse à travers le feuillage dense et brilliant. Tôt le matin à 8h00, le soleil a envoyé ses premiers rayons sur le lac Oberpfuhl à travers les arbres sur les rives du parc Schäferwiese. De l'autre côté de la rue, j'ai regardé sur le lac silencieux à la ville encore endormie. J'ai marché jusqu'à Hohenlychen jusqu'à l'ancienne route de campagne Bredereicher Landstraße. Elle mène hors du village à travers les champs verts et les vastes pâturages dans la haute forêt mixte. Chaque automne, les champignons apellés par nous "parapluies", majestueux avec leurs chapeaux larges apparaissent sur le bord du champ. Il n'y en avait que quelques-uns cette année.
La rue est conçue avec des dalles de béton comme ancienne route pour les cars blindés de l'Armée Rouge. Dans la forêt était jusqu'au retrait des troupes un arsenal de fusées. Sur cette piste bétonnée, vous pédalez très vite sur les pistes et vous avez beaucoup de vitesse pour surmonter la prochaine montée. J'ai couru la plus grande distance ici, car - comment pourrait-il en être autrement - dans le sable et l'herbe sur le bord de la route ont poussé des champignons frais, même au début de novembre. J'ai rassemblé tant de qu'ils étaient assez pour un bon repas. Après quelques kilomètres, je suis arrivé à l'endroit où commence la vieille route forestière menant au village de Himmelpfort. Elle est encore partiellement attachée par des pavés médiévaux et descend vers les rives du Woblitz, un canal reliant Lychen avec Himmelpfort. Je voulais traverser le pont, me rendre au village de Pian, et retourner à Lychen sur la piste cyclable à côté de la Chaussee à Fürstenberg. C'était mon idée.
Mais il ya encore la petite distance qui me sépare de la grande forêt de hêtres, les «Cascades Vertes», comme on dit ici en langue populaire. Un silence apaisant règne dans la forêt à cette période de l'année. J'ai fait le seul bruit moi-même. Quand je fais mes premières photos des hêtres, je n'ai aucune idée de ce que je verrai un peu plus tard. Après le léger virage suivant, je vois que des troncs d`' arbres renversés bloquent le chemin. Sur la gauche, des tourbillons ressemblant à des ouragans ont fait tomber les cimes des arbres sur les troncs solides. Les dernières tempêtes ont changé les Cascades Vertes.
En regardant la route bloquée, je n'avais pas d'autre choix que de tourner mon vélo pour rentrer à la maison sur le même chemin.
Au carrefour, le panneau m'a attiré un moment en direction de Tangersdorf. Mais cela m'aurait pris trop de temps et aurait dépassé l'heure du déjeuner. D'ailleurs, je voulais sortir mes champignons frais pour un délicieux déjeuner.