Geschenkte Leber

Gestern kniee ich seit 9.00 Uhr im Garten unten am Ufer des Stadtsees und bringe die Irispflanzungen wieder in Ordnung. Drei Jahre lang habe ich dort nichts getan. Weil der lehmige Boden sehr fruchtbar ist, wächst  auch Vieles, was dort nicht hingehört. Es sind vor allem Gräser, darunter ein sehr hartes mit kräftigen roten Wurzeln, das sich schnell ausbreitet. Kulturpflanzen werden mit der Zeit so stark  unterdrückt bis sie absterben.

Von den hohen Erlenbäumen auf dem Nachbargrundstück sind Samen auf das Beet gefallen. Schnell sind junge Erlenbäumchen zwischen den Iris und den Rosen gewachsen. Alles in Allem: Im vergangenen Sommer sah das auf dem Beet etwas verwahrlost und nachlässig aus.

Als ich jetzt anfing, mit dem Spaten die Erde zu heben und mit den Händen Gras und Kraut herauszuziehen, ahnte ich, was mich da wieder erwartete: stundenlange mühselige und mehrtägige Arbeit. Hier, und auf einer anderen großen Fläche hatte ich die verschiedensten Iris im Laufe der Jahre und schon zu DDR-Zeiten gepflanzt. Weil sie kaum noch geblüht hatten, möchte ich sie jetzt alle wiederbeleben.

In meiner Umgebung war es angenehm ruhig. Selbst meine Katzen, Lucy und Peacy schlummerten noch oben im Haus. Nur die Enten auf dem Wasser quakten lautstark. Ab und zu schrie eine Krähe, oder am gegenüber liegenden Ufer bellte ein Hund.

Gegen 11.00 Uhr aber, als ich gerade eine Schubkarre voll Unkraut leerte, erschien meine liebe Nachbarin Kerstin mit einer kleinen, grünen Plastedose in der Hand.. Sie sprang am Beet entlang bis zu mir, schaute mich an, umarmte mich und sagte mit leuchtenden Augen: "Ich bringe Dir Hirschleber. Wir haben Hirsch vom Jäger bekommen. Brate sie nur kurz, damit sie nicht hart wird, mit Apfelscheiben und Zwiebeln."

Freudig überrascht, habe ich mich herzlich bedankt und abends getan, was sie mir empfohlen hat. Die Leber hat sehr gut geschmeckt. War das nicht wieder ein schönes Erlebnis, wohltuend für Herz und Seele? Und alles ohne Maske.

Le foie doué

Hier, je me suis agenouillé depuis 9 heures du matin dans le jardin au bord du lac de la ville et je suis en train de remettre de l'ordre dans les plantations d'iris. Pendant trois ans, je n'ai rien fait là-bas. Comme le sol argileux est très fertile, beaucoup de choses poussent qui n'y ont pas leur place. Il y a principalement des herbes, dont une très dure avec de fortes racines rouges, qui se répand rapidement. Les plantes cultivées sont supprimées au fil du temps jusqu'à leur mort.

Des graines sont tombées des grands aulnes de la parcelle voisine sur le lit. De jeunes aulnes ont poussé rapidement entre l'iris et les roses. Dans l'ensemble, l'été dernier, le lit avait l'air un peu négligé.

Quand j'ai commencé à soulever la terre avec la bêche et à arracher  les herbes avec mes mains, j'ai eu le sentiment de ce qui m'attendait à nouveau : des heures de travail laborieux pendant plusieurs jours. Ici, et sur une autre grande surface, j'avais planté toutes sortes d'iris au fil des ans et déjà à l'époque de la RDA. Comme ils n'avaient pratiquement pas fleuri, je voudrais maintenant les faire revivre tous.

Dans mon entourage, c'était agréablement calme. Même mes chats, Lucy et Peacy, dormaient encore à l'étage de la maison. Seuls les canards sur l'eau poussaient de forts cris. De temps en temps, un corbeau criait, ou un chien aboyait sur la rive opposée.

Mais vers 11 heures, alors que je viens de vider une brouette pleine de mauvaises herbes, ma chère voisine Kerstin est apparue avec une petite boîte en plastique verte à la main.Elle a sauté le long du parterre de fleurs jusqu'à moi, m'a regardé, m'a serré dans ses bras et a dit avec des yeux brillants : "Je vais t apporter du foie de cerf.  Le chasseur nous a donné des cerfs. "Fais-le frire brièvement pour qu'il ne durcisse pas, avec des tranches de pommes et des oignons."

Joyeusement surpris, je l'ai chaleureusement remerciée et, le soir, j'ai fait ce qu'elle m'avait recommandé. Le foie avait un très bon goût. N'était-ce pas encore une belle expérience, apaisante pour le cœur et l'âme ? Et tout cela sans masque.

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