Riesenbovist
Am vergangenen Sonntagvormittag habe ich mich wieder einmal auf mein Fahrrad gesetzt und bin die Landstraße entlang gefahren, zuerst durch Wald dann an einem weiten Wiesengelände vorbei. Noch rechtzeitig, bevor mir Büsche und Bäume die Sicht versperrten, sah ich auf der Wiese oberhalb eines Wassergrabens im Gras einen großen weißen Ball. Zuerst glaubte ich, es wäre ein Gummiball, den vielleicht Kinder dorthin geschossen und liegen gelassen hätten. Dann fiel mir aber sofort ein, dass es auch solche großen Pilze gibt, die Riesenboviste. Ich stellte mein Rad am Wegesrand ab und lief hinunter zur weißen Kugel. Wirklich, es war ein Riesenbovist (Lagermannia gigantea), ein Humusbewohner, von dem es nur diese eine Art gibt. Die Fruchtkörper dieses Pilzes können einen Durchmesser bis 50 cm erreichen. Er kommt auf Weideplätzen, bisweilen auch in Gärten vor. Man findet ihn allerdings selten.
Meine Freude war groß, denn der Riesenbovist ist essbar. An einer aufgeplatzten Stelle wollte ich seinen Geruch feststellen. Der war aber nicht so angenehm. Wahrscheinlich war es mehr der Geruch von faulendem Gras und der Erde. Erst als ich den mit 20 cm Durchmesser noch relativ jungen Ballon zuhause quer in große Scheiben zerschnitt, verströmte das Innere einen angenehmen Pilzduft.
Am frühen Abend machte ich den Versuch: Ich würzte die Scheiben mit Salz und Pfeffer und wälzte sie dann auf in einem flachen Teller in geschlagenem Ei und danach in Semmelbrösel. Im meine größte Pfanne gab ich ein paar Esslöffel Olivenöl und legte die panierten Scheiben hinein. Nach 15 - 20 minuten waren sie knusprig gebraten. Ein paar Tomatenscheiben auf den Tellerrand gelegt, dazu zwei Pilzschnitzel und das Abendessen war perfekt. Der Pilz hat ein mildes Aroma, er ist zart und schmeckt ausgezeichnet.
Une Vesse de Loup ( géant boviste)
Dimanche matin dernier, je me suis de nouveau assis sur mon vélo et j'ai roulé sur la route de campagne, d'abord à travers les bois puis en passant par une large prairie. Juste à temps, avant que les buissons et les arbres ne me bloquent la vue, j'ai vu une grosse boule blanche sur la prairie au-dessus d'un fossé dans l'herbe. Au début, j'ai pensé que c'était une balle en caoutchouc, que des enfants avaient peut-être tirée et laissée là. Mais je me suis tout de suite rappelé qu'il y a aussi de si gros champignons, le boviste géant. J'ai garé mon vélo sur le bord de la route et j'ai couru jusqu'à la boule blanche. En réalité, il s'agissait d'un boviste géant (Lagermannia gigantea), un habitant de l'humus dont il n'existe que cette seule espèce. Les fructifications de ce champignon peuvent atteindre un diamètre allant jusqu'à 50 cm. On le trouve dans les pâturages, parfois aussi dans les jardins. Il est cependant rare de le trouver.
Ma joie a été grande, car le bovin géant est comestible. Dans un lieu d'éclatement, je voulais détecter son odeur. Mais ce n'était pas si agréable. C'était sans doute plutôt l'odeur de l'herbe et de la terre en décomposition. Ce n'est que lorsque j'ai coupé le ballon de 20 cm de diamètre en travers en grandes tranches à la maison que l'intérieur du ballon a dégagé une agréable odeur de champignon.
En début de soirée, j'ai fait une tentative : J'ai assaisonné les tranches de sel et de poivre, puis je les ai enroulées dans une assiette plate dans de l'œuf battu, puis dans de la chapelure. Dans ma plus grande casserole, je mets quelques cuillères à soupe d'huile d'olive et j'y mets les tranches panées. Au bout de 15 à 20 minutes, elles étaient frites et croustillantes. Quelques tranches de tomates sur le bord de l'assiette, deux escalopes de champignons et le dîner était parfait. Le champignon a un arôme doux, il est tendre et a un goût excellent.